Tous les articles par Jean Marc Calbet

Jean Marc Calbet (Gelek Deundroup Choephel) meditation teacher and Qi Gong, tibetan monk for 10 years, disciple of His holiness the 14th Dalaî Lama and Gyabje Gosok Rinpoche, follow also Master Liu Dehua, great master of Qi Gong. Jean Marc is also thai massage teacher and give medical session using sounds. Also poet and musician.

Intemporel …comment rester en bonne santé

Petit article pour partager cette intelligente observation quant à notre façon de nous nourrir et son implication dans le processus d’une bonne santé.

C’est un extrait de Plutarque, philosophe, biographe, moraliste et penseur de la Rome antique, Plutarque est né vers 46 en Béotie, Grèce centrale et mort vers 125 à Delphes.

Sur la nourriture……

Venons-en maintenant à la nourriture…mais s’il est tout aussi difficile de gérer un estomac qui s’est libéré de ses chaînes, pour ainsi dire, et de se quereller avec un ventre qui n’a pas d’oreilles, comme disait Caton*, il faut essayer par toutes sortes de moyens de rendre la quantité de nourriture plus légère pour l’estomac par la qualité des aliments.

Les viandes, les fromages, les figues sèches et les œufs durs, par exemple, sont des mets solides et nourrissants ; on en prendra avec précaution, car ce n’est pas une mince affaire que de toujours les refuser.

Il faut s’attacher aux aliments légers et maigres, comme la plupart des légumes, la volaille et les poissons dont la chair n’est pas grasse. Car on peut très bien assouvir agréablement l’appétit avec ces mets sans surcharger l’estomac.

On redoutera en revanche par-dessus tout les indigestions de viandes : elles alourdissent beaucoup au début et laissent ensuite derrières elles un résidu néfaste.

Le mieux est d’habituer notre corps à ne plus en avoir besoin du tout.

La terre fournit en effet quantité d’aliments grâce auxquels nous pouvons non seulement nous nourrir, mais dont nous retirons aussi plaisir et jouissance.

Elle nous permet d’en utiliser certains immédiatement, sans effort, et d’en rendre d’autres plus savoureux par des préparations et des mélanges divers et variés.

Mais puisque l’habitude est devenue en quelque sorte une nature contraire à la nature, la viande ne doit pas servir à satisfaire notre appétit, comme chez les loups ou les lions.

Elle doit plutôt venir en support et en appui de notre alimentation, si l’on peut dire.

Il faut recourir à d’autres aliments, à d’autres mets plus naturel pour notre corps, à des plats qui émousseront moins les facultés logiques de notre esprit, celles-ci se nourrissant, telle une flamme, de matière simple et légère.

*Plutarque reprend ce mot dans « Vie de Caton l’Ancien », « Apophtegmes de rois et de généraux » et dans « Manger la chair »

Le changement

L’essence de notre expérience est le changement. D’instant en instant, la vie s’écoule et n’est jamais la même. l’altération perpétuelle est l’essence de l’univers de perception. Une pensée apparaît dans notre esprit et une demi-seconde plus tard elle est partie. Une autre se présente et la voici partie également. Un son frappe à nos oreilles et c’est le silence. Ouvrez vos yeux, et le monde entre à flots, fermez les, il est parti.

Les gens font irruptions dans notre vie et repartent. Les amis disparaissent, les membres de notre famille meurent. La chance grimpe et descend. Parfois vous gagnez et aussi souvent, vous perdez.

C’est un incessant changement…..changement…changement. Deux moments ne sont jamais semblables. Il n’y a rien de mal à cela, c’est la nature de l’univers.

Mais la nature de l’humanité nous a enseignée de bizarres réponses à ce flux incessant. Nous rangeons les expériences dans des catégories, nous essayons de faire entrer chaque perception, chaque changement mental dans ce courant sans fin, dans l’un des trois tiroirs suivant : bien, mal ou sans intérêt. Ensuite, selon celui que nous avons utilisé, notre perception s’effectue à travers un jeu de réponse mentales standardisées.

Si une perception particulière a été étiquetée « bonne » nous essayons de figer le temps juste à cet instant, nous nous accrochons à cette pensée particulière, nous la caressons, l’embrassons et essayons de l’empêcher de s’échapper.

Lorsque nous n’y parvenons pas, nous mettons tous nos efforts pour répéter l’expérience qui l’a produite. Nous appelons cette habitude mentale  » s’attacher « 

De l’autre côté du mental se trouve le tiroir qui porte l’étiquette « mal ». Lorsque nous percevons quelque chose de « mal » nous essayons de le repousser, nous essayons de le nier, de le rejeter, de nous en débarrasser de toutes les manières possibles.

Nous nous battons contre notre propre expérience, nous fuyons des parties de nous même. Nous appelons cette attitude mentale  » rejeter « .

Entre deux réactions se trouve le tiroir « neutre », là nous rangeons les expériences étiquetées ni « bien », ni « mal ». Elles sont tièdes, sans intérêt et ennuyeuses. Nous les y rangeons pour pouvoir les ignorer et reporter notre attention là où l’action se trouve, c’est-à-dire sur notre incessant manège de désirs et d’aversion.

Toute cette catégorie est dépouillée de sa juste part d’attention. Nous appelons cette attitude mentale  » ignorer « .

Nous fonctionnons mentalement en accord avec ces trois attitudes mentale, le désir-attachement, la haine-répulsion et l’ignorance. Le résultat de cette folie est une perpétuelles course vers nulle part, une bataille incessante pour le plaisir, une fuite sans fin devant la douleur et l’ignorance perpétuelle de 90 % de notre expérience.

C’est un système qui ne marche pas. Aussi grand soit l’effort dans votre poursuite du plaisir et du succès, il vous arrive d’échouer. Aussi rapide que vous soyez pour éviter la souffrance, elle vous rattrape parfois et entre ces deux moments, la vis est ennuyeuse à pleurer ! Nous avons construit des murs autour de nous et sommes pris au piège dans la prison de nos propres mensonges et aversions…nous souffrons.

Plutôt triste…..heureusement, ce n’est pas le cas. C’est seulement désolant lorsque vous voyez les choses depuis le niveau ordinaire de la perspective mentale, celui où fonctionne la machine mentale.

Il existe un autre niveau, se trouve une autre perspective, une manière complètement différente de regarder l’univers. C’est un niveau où le mental n’essaie pas de figer le temps, où nous ne nous attachons pas à notre expérience à mesure qu’elle se déroule, où nous n’essayons pas de repousser les choses au dehors et de les ignorer.

C’est une niveau d’expérience au-delà du bon et du mauvais, au-delà du plaisir et de la peine C’est une manière merveilleuse de percevoir le monde, c’est un talent qui peut s’apprendre, ce n’est pas facile mais cela s’apprend.

Meditation sur le sourire intérieur.

Tout d’abord asseyez vous confortablement, le dos est droit mais détendu, souple et paisible. le menton est légèrement rentré, les mains posées sur les genoux. Les yeux sont fermés et le bout de la langue est posée derrière les incisives sur le palais.

Respirez calmement, profondément Prenez conscience de votre respiration.

Quand vous inspirez pensez :  » L’énergie de l’univers, l’énergie du cosmos pénètre dans mon ventre ».

Quand vous expirez, pensez :  » Mon expiration va jusqu’aux rives des cieux ».

Ainsi vous êtes reliés directement au macrocosme.

Respirez par le nez 7 fois. Seul votre ventre se gonfle et se dégonfle pendant l’exercice respiratoire, votre poitrine est en décontraction totale.

Pensez à présent à vos organes sexuels. Souriez leurs. Sentez qu’une grande chaleur bienfaisante envahit vos organes sexuels. Remerciez vos organes sexuels pour leur bon fonctionnement.

Pensez maintenant à vos reins. Souriez leurs. Sentez qu’une grande chaleur bienfaisante envahit vos reins. Remerciez les pour leur bon fonctionnement.

Procédez de la manière pour les organes suivants :

Rate-pancréas

Foie

Intestin

Estomac

Coeur

Poumons

Oesophage

Bouche

Nez

Oreilles

Yeux

Cervelet

Cerveau

Quand vous aurez souri à tous vos organes, souriez profondément en sentant une grande chaleur dans tout votre corps.

Soyez reconnaissant pour la vie qui coule en vous. Soyez reconnaissant et pensez intérieurement :

« Merci pour ma santé, merci pour la vie merveilleuse »

Ouvrez les yeux doucement, une très grande paix à présent envahit votre corps et votre âme.

Conscience mentale

Les objets de la conscience mentale sont plus extensibles que les objets des sens.

La conscience mentale appréhende les formes passées, la conscience visuelle perçoit les formes visuelles présentes mais toutes les formes pensées sont les objets de la conscience mentale. Il en est de même pour les autres sens.

La conscience mentale est la partie la plus utilisé de notre esprit. Elle créé nos plans du jour, prépare notre quotidien ( nos études, nos besoins, nos envies etc.). La racine de toutes nos actions est notre esprit.

Avant de créer une action, notre esprit doit la préparer. Ainsi si nous n’avons pas le souhait mental pour agir, nous n’accomplissons pas d’action.

Toute action avant d’être accomplie doit être préparée par le mental.

C’est le cas pour les actions positives ou négatives. Elles naissent de nos intentions mentales bénéfiques ou nuisibles.

C’est notre responsabilité d’éliminer nos actions négatives et de cultiver nos actions positives.

Ainsi de nos bonnes ou mauvaises actions découlera la loi de cause à effet. Cette loi n’est pas trop aimé par notre égo, qui ne souhaite pas que nous voyons la réalité telle qu’elle est. Cette loi nous incite à prendre nos responsabilités pour tout ce que nous créons.

Le monde dans lequel nous vivons, dans l’instant présent, est le monde que nous créons par nos pensées et nos actes.